La magie ne peut être isolée d'un système rationnel de représentation du monde et de pratique diverses qui incluent la sorcellerie, l'envoûtement , la divination et le respect des diverses qui incluent la sorcellerie, l'envoûtement , la divination et le respect des tabous. Agissant dans une intention bénéfique, elle doit être distinguée de la sorcellerie et de l'envoûtement, maléfique et clandestins.

Chapitre 1 : Magie, sorcellerie, divination


La sorcellerie est acquise et opère par le moyen de recettes et de formules,mais son intention est pernicieuse : c'est la magie dite noire, par opposition à la magie blanche.
L'envoûtement, encore plus dangereux, est une faculté innée et généralement inconsciente,transmise héréditairement à l'intérieur du lignage (selon les zandés, elle a son siège dans l'intestin grêle.)
Attachée a la personned u sorcier envoûteur, elle diffuse ses effets sans qu'il soit nécessaire de recourir à un protocole.

Affaire du magicien ou de l'exorciste, la divination (clairvoyance spatiale ou prophétisme) est utilisée pour prévenir les atteintes de la sorcellerieet de l'envoûtement. Le tabou, enfin, est une interdiction rituelle dont la violaiton entraîne de façon quasi automatique l'intervention d'un esprit vengeur.



Chapitre 2 : Les pouvoirs du geste et de la parole

A) Dimension créatrice de l'acte magique


On définit la magie comme un moyen d'action sur la nature "qui confond une relation imaginaire avec une relation réelle". Le ressort de la pensée magique, en effet,est de nature essentiellement symbolique : de même que le symbole remplace la chose, de même la relation imaginaire se substitue à la relation réelle.


La symbolisation prend anissance dans le mécanisme mental de l'analogie.
L'analogie sert à désigner et à communiquer -dans le langag'e, le mot est l'analogue d'une réalité matérielle ou mentale-, ainsi qu'à classer et à comparer -les concepts et les catégories regroupent des mots analogues. Elle sert aussi à compenser (en comblant l'absence) à expliquer (deux objets analogues ont la même cause) ou à agir (l'action sur un objet exerce un effet sur l'analogue de celui-ci).


Ce qu'il appelle magie homéopathique rencoire à la figure rhétorique de la métaphore : substitution d'un objet à un autre dont il est l'analogue (photo, dessin, statuette, mot, etc.)
La magie contagieuse, elle, est à rapprocher du procédé de la métonymie, et plus précisément de la synecdoque : la partie représente le tout.
La souveraineté prométhéenne du désir dans la pensée magiqued, est soutenue par le geste et le parole. Le coup de baguette magique, les formule "abracadabra", "sésame, ouvre-toi", ou plu banalement, l'émission d'injures à l'intenttion d'un adversaire absent sont
des actes créateurs d'une réaltité inaccessible, de fictions de réalité.


La magie est donc essentiellement création, ou plutôt re-création.
La capacité que détient le magicien à agir sur l'objet réel en
produisant son double (métaphore) ou en le reconstituant à partir de l'un de ses fragments (métonymie) explique la crainte qu'inspirent dans le monde entier les dépositaires de ces pouvoirs.


B) Dimension anthropomorphique


L'autre dimension de la magie consiste dans le phénomène de la projection. Le sujet (magicien, patietn ou victime) croit reconnaître dans les élèments naturels des êtres semblables à lui, auxquels il s'oppose et qu'il peut vaincre . Le magicien est en relation avec des êtres qu'il considère doué d'intelligence et de volonté.
"Il existe dans l'humanité une endance universelle à concevoir tous les autres êtres comme semblables à l'homme et à attribuer aux objets toutes les qualités qui sont familières à l'homme et dontil est intimement conscient."
La pensée magique, en attribuant , dans une démarche
anthropomorphique, des intentions aux causes, heurte de front l'un des grands principes de la démarche scinetifique. Pour la science, en effet, les causes, étant extérieures au phénomène, ont toujours indépendantes de toute visée, de toute finalité.


Chapitre 3 : Magie et mythologie


La mythologie propose, à partir d'un récit des origines, une explication du monde, de la place de l'homme dans l'univers, des règles et des conduites sociales, etc. Dans le myth comme dans la magie, les forces aveugles de la nature fugirent sous la forme de personnages pensants qui produisent non pas des phénomènes, mais des événements.
De la même façon, la magie, en invoquant ou en combattant des puissances intentionnelles, sollicite de leur part
des effets qui sont tout autant des événements.


Si le mythe fondateur rend compte à la fois de la nature et de la culture et de leur séparation historique, la frontière entre l'une et l'autre est problèmatique :

Où commence la culture, c'est-à-dire l'humain ?
Comment lutter ocntre les agressions des forces naturelles ?
Comment négocier avec les esprits de la nature ?

Conquête de la culture sur la nature, la magie blanche, par le truchement de l'esprit clairvoyant des magiciens , circonvient les désordres que la technique instrumentale ne peut réduire.
A l'inverse la maige noire s'approprie les forces malignes pour nuire une intrusion de ces dernières dan sl'intimité de certains individus, lesquels deviennent, à leur insu, des êtres malfaisant.



Chapitre 4 : Magie et technique


La magie est une techique particulière faite de connaissances et de savoir-faire, que ceux-ci soient réputés innés, transmis de manière mystique ou enodre acquis grâce à une initiation. On a souvent remarqué à cet égard combien la magie était souvieuxe du respect
minutieux des détails imposés par le rituel, à tel point qu'elle a pu, quelquefois, être qualifiée d'osessionnelle. C'est oublier que, dans une combianaison technique, on ne peut soustraire une opéraiton ou un élément sans que le résultat final soit modifié. Le rite magique obéit à la même loi :
Un manquement quelquonque de l'opérateur compromet l'issue du processus. Combhiantoire de symboles, la magie, par ailleurs, n'exclut pas, et même requiert fréquemment, leconcours de techniques, matériellement efficaces, qui agissent àl'insu du patient ou de la victime (drogues, poison...).
De son coté, mais de manière explicite, la technique se charge de procédés magiques, et cela d'autant plus qu'elle est complexe et aléatoire. La métallurgie, savoir ésotérique procédant du feu de la terrre, la médecine, confrontée au risque de la mort, mais aussi les tâches quotidiennes qui commandent la survie (agriculture, chasse, etc.) s'entourent à l'occaison de rites secrets, de charmes et d'invocations.


Chapitre 5 : Accroissement de la puissance humaine


De nombreux procédés, agissant par captation, détournement ou domestication des forces naturelles, sont destinés à accroitre la
puissance des actions humaines sur la natures extérieure (chasse , agriculture, guerre...) ou à produire des phénomènes surnaturels (métamorphose, action à distance...).
Les procédés considérés comme bénéfiques appartiennetn à la magie blanche.
Ceux qui portent des intentio s maléfiques et fotn l'objet de réprobation et de santions relèvent de la magie noire, de la sorcellerie ou de l'envoûtment.



Chapitre 6 : Protection


Les rites et les objets protecteurs visent à prévenir les agressions
naturelles et les actions de sorcellerie (rites propitiatoires, amulettes, talismans, pentachles, grisgris....)



Chapitre 7 : Guérison


Les procédures de guérison telles que l'imposition des mains, le souffle mystique, les drogues miraculeuses refoulent ou détruisent
les atteinte biologiques et psychologiques, les envoûtements et les mauvais sorts.
Dans certains cas, le malade "s'autoguérit" par suite
du transfert temporaire de son esprit dans le corps d'un être
puissant, par exemple celui d'un esprit guérisseur dans son propre crops (possession).



Chapitre 8 : Clairvoyance et divination


Ces pratiques, dont la vision à distance, la télépathie, la connaissance du passé et de l'avenir, osnt souvent formalisées dans des savoirs occultes à prétentions métascientifique, dans des parasciences ; l'astrologie, la cartomancie, la chiromancie, l'oniromancie, la géomancie, la nécromancie, le sprititisme sont des pratiques très anciennes. Elle s'appuient généralement sur deux pratiques très anciennes.
Elles s'appuient généralement sru deux médiums : la personne du devin et une médium extérieur dn tle message
n'est déchiffrable que par les personnes bénéficiant d'une initiation préablable (oracle, vol d'oiseau, entrailles d'animaux, boule de cristal, marc de café, organistion astrale, cartes à jouer, lignes de la main, rêves, jets de cailloux, défunts, etc.)



Chapitre 9 : Tabous


Parmi les interdits magiques, un premier type repose sur l'idée qu'un désordre dans la culture expose au risque d'un retour à la nautre, et donc d'une confrontation avec des forces incontrolées.